Crédit illustration : Galilée avant son abjuration, Claudius Jacquand, 1867 – Wikimedia Commons.
Introduction (Science & Foi)
L’affaire Galilée a été largement commentée et est l’occasion de diverses interprétations. Dans l’inconscient collectif, elle marque bien souvent le symbole d’une incompatibilité entre la science moderne et la théologie.
Pour l’auteur de cet article il n’est pas juste de voir dans cet épisode, un combat entre l’ancienne science (la philosophie naturelle d’Aristote) et la nouvelle science qui serait prônée par Galilée.
Il n’est pas plus pertinent de considérer que la condamnation de 1616 doit porter l’étiquette de « théologie contre science » qu’on lui a si souvent attribuée par la suite.
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E. McMullin étudie le comportement de l’Eglise et de Galilée, les questions soulevées dans le contexte de l’époque du rapport de la science à l’Ecriture.
A propos de l’auteur
Ernan McMullin est professeur émérite de philosophie à O’Hara et directeur-en-chef du programme d’Histoire et
Philosophie des sciences à l’Université de NotreDame. Il a publié de nombreux ouvrages dans le domaine de la Philosophie des sciences, de l’Histoire des sciences et des relations entre la science et la théologie, notamment Galileo: Man of Science (Basic Books, 1967) ; The Church and Galileo (University of Notre Dame Press, 2005).
Merci à Elodie Meribault pour sa traduction
Faraday Paper 15 du Faraday Institute for Science and Religion
L’affaire Galilée
Pour aller plus loin
L’historien Georges MInois consacre un chapitre entier à l’affaire Galilée dans son ouvrage L’Eglise et la Science paru chez Fayard