Ce samedi 5 avril 2014, le Réseau des Scientifiques Évangéliques de Suisse Romande (RSE-SR) organisait une journée de réflexion sur le thème de « La Science et l’Apologétique » (Pour une défense sereine de la foi chrétienne). L’Église de la Fraternelle, à Nyon, avait mis ses locaux à la disposition des congressistes pour les conférences et la table ronde qui devait clôturer la journée.
Yannick Imbert, professeur d’Apologétique à la Faculté Jean Calvin d’Aix-en-Provence, assurait deux conférences, respectivement sur « La motivation biblique pour l’apologétique » et sur « L’emploi de la science dans l’argumentaire athée ».
Robin Reeve, enseignant à l’Institut Biblique et Missionnaire de Saint-Légier nous a parlé de « L’importance de l’apologétique dans l’évangélisation ».
Sylvain Bréchet, chargé de cours à l’Institut de physique de la matière condensée, EPFL (auteur du livre Et la lumière fut, 2012) a traité la question de « L’argument rationnel et la physique »
Pierre North, maître d’enseignement et de recherche au Laboratoire d’astrophysique de l’EPFL – Observatoire de Sauverny. (auteur de Dialogue sur les deux grands systèmes du monde, Ed. Hermann, 2010 ; et Du Big Bang à l’humanité -Et Dieu dans tout cela, Croire Pocket, 2012) traita du « Principe anthropique et fine tuning cosmologique ».
Les questions posées aux orateurs en fin de journée, au cours de la table ronde, ont surtout concerné l’usage et la portée à accorder à la science lors de la défense de la foi chrétienne. La plupart des interventions semblaient venir d’étudiants d’instituts bibliques ou de facultés de théologie soucieux de bien utiliser la science, mais sans velléité de la remettre en cause pour autant.
Invité par le comité organisateur, présidé par Peter Clarke, j’avais pu installer le stand de notre association « Science et Foi » dans le vaste hall d’entrée, qui accueillait aussi les participants pour un café au moment des pauses. Nicolas Ray, l’un des présidents de séance m’a donné la parole immédiatement après la première conférence pour présenter notre association et mon livre « Le faux problème de l’évolution ».
Lors de la pause-café, j’ai pu apprécier les réactions en retour, particulièrement ouvertes, sympathiques et chaleureuses. Il devait y avoir une bonne centaine de participants à ces conférences, d’âges très divers, mais apparemment tous très ouverts à une approche à la fois évangélique de la foi et scientifique de l’univers. J’étais assez surpris de ne pas sentir cette tension qui existe assez souvent quand on aborde ce genre de thématique dans nos milieux évangéliques en Belgique et, dans une moindre mesure en France.
À différents moments de la journée, j’ai pu avoir plusieurs entretiens privés, bien qu’à bâtons rompus avec Peter Clarke, Nicolas Ray, Sylvain Bréchet et Pierre North qui, tous, ont manifesté beaucoup d’intérêt pour notre travail et formulé des vœux de bonne réussite dans le contexte qui est le nôtre et manifestement plus difficile que celui de la Suisse.
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