Les revues de qualité et accessibles au grand public sur le thème de l’évolution sont assez rares pour être signalées.
C’est le cas de ce numéro spécial de GEO Savoir de fev-mar 2013 : « Evolution, les 4 premiers milliards d’années : de la cellule primitive à l’apparition des mammifères »
Le magazine n’aborde pas directement l’évolution humaine comme son titre l’indique bien, mais retrace sous forme d’une saga didactique et palpitante, l’épopée de la vie sur notre planète depuis son origine supposée il y a 3,5 milliards d’années.
Magnifiquement illustrée, dans un langage simple et accessible, la revue aborde le thème de l’évolution sous le seul couvert des faits scientifiques actuels sans jamais quitter le terrain de la science.
Aucune allusion philosophique ou métaphysique ne vient entacher les différentes articles qui s’enchaînent selon la chronologie connue de l’évolution.
Les hypothèses les plus probables sont abordées pour tenter d’expliquer les mécanismes de la vie à la lumière des connaissances actuelles. Naissance de la vie unicellulaire le long des cheminées hydrothermales des fonds océaniques, division cellulaire, apparition des premiers virus, des bactéries, « le miracle » de la photosynthèse développant l’oxygène, le développement des algues et des plantes, l’appariation du monde animal, des vertébrés, passage du monde aquatique au monde terrestre, les fameux dinosaures et l’arrivée tardive des mammifères aboutissant à l’homme.
Quelques zooms intéressants permettent de décrypter des thèmes passionnants : Apparition du noyau dans les cellules, de la reproduction sexuée, le principe de la croissance des organismes.
D’autres apportent des réponses sur des questions souvent posées sur des contradictions apparentes de la théorie de l’évolution comme par exemple le fait que certaines espèces se ressemblent sans être pour autant apparentées alors que d’autres plus proches apparaîtront comme très différentes.
Bref une lecture à recommander à tous ceux qui ne maîtrisent pas forcément ces sujets et qui ne souhaitent pas investir dans des ouvrages spécialisés trop complexes ou trop volumineux.