Cyril Langlois, enseignant à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon répond à l’affirmation

Le darwinisme ne met plus en avant les fossiles comme preuves de l’évolution. Car dans toutes les fouilles menées depuis le 19ème siècle, pas une seule des « formes transitoires », dont les évolutionnistes mettaient en avant qu’il devait en exister des millions, n’a été trouvée.

Sa conclusion est:

« Cette attaque créationniste de la théorie de l’évolution qui affirme qu’il n’existe pas de « fossiles de transition » alors qu’ils seraient nécessaires pour démontrer la réalité de l’évolution est donc fausse : le déroulement d’un phénomène de spéciation, c’est-à-dire l’apparition d’une ou plusieurs nouvelles formes à partir d’une population préexistante et en passant par des formes qui sont forcément « de transition» peut être détaillé grâce au registre fossile, même si ce cas reste rare en raison des dégradations liés aux processus de fossilisation.

Plus largement, le registre fossile peut présenter des organismes dont certains états de caractères peuvent, a posteriori, apparaître comme des états de transition entre deux autres états connus. Mais il convient de ne pas confondre cet aspect transitoire dans la forme d’un organe ou d’une structure avec un fonctionnement transitoire ou intermédiaire, donc inopérant, de cet organe. »

Lire l’article du Ministère de l’Education Nationale sur le site Planet-terre