Série : Le récit d'Adam a-t-il une fonction étiologique

Le récit adamique a-t-il une fonction « étiologique » ? (2/7)

Dans la première partie de cet article nous avons questionné ce qui nous semble être un biais herméneutique de la doctrine de l’inerrance (au point de vue scientifique et historique) qui force d’éminents exégètes tels qu’Henri Blocher et Mathieu Richelle à interpréter Genèse 3 de façon concordiste (harmonie du texte avec l’histoire naturelle).

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Le récit adamique a-t-il une fonction « étiologique » ? (3/7)

L’auteur de Genèse 2-3 cherche-t-il à expliquer l’origine du péché et de la mort par des « faits réels » situable dans le temps réel ? C’est la thèse défendue par H. Blocher et M. Richelle dans le livre Adam, ou es-tu ?. L’exégète évangélique Mathieu Richelle conclut au terme du second article qui traite du rapport de Genèse 2-3 à l’histoire qu’il y a une « dimension étiologique et historique » au texte.

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Le récit de Genèse 2-3 n’est-il qu’un mythe ?

Est-ce que le récit figuratif de Genèse 2-3 « n’est qu’un mythe ? » Le genre littéraire du mythe est à prendre avec des pincettes. S’il est clair que le préambule à l’histoire d’Israël s’inspire de cette littérature mythique abondante au Proche Orient Ancien (POA), toutefois les récits qu’il contient sont « démythologisés » des superstitions polythéistes et païennes.

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