Cet article fait partie des compléments du Livre Origines de Deborah et Loren Haarsma – Cliquez ici pour le sommaire –
La biogéographie est l’étude de la façon dont les différentes espèces sont distribuées dans le monde. Cette discipline fournit des preuves de l’ascendance commune et de la théorie de l’évolution. La localisation géographique des plantes et des animaux vivants aujourd’hui permet aux scientifiques de prédire l’emplacement des fossiles. Les fossiles des marsupiaux et l’endroit où on les trouve fournissent un bon exemple.
Presque tous les marsupiaux du monde (les mammifères qui transportent leurs petits dans une poche, comme les kangourous et les koalas) vivent en l’Australie et sur les îles voisines. Les marsupiaux occupent de nombreuses niches écologiques. Sur les autres continents, ces niches sont occupées par des mammifères non-marsupiaux (placentaires). Les géologues nous disent que l’Australie et l’Asie du Sud-Est ont été reliées par un pont de terre il y a longtemps. Lorsqu’en Australie ou en Asie du Sud-Est, ils étudient les roches d’une époque où le pont de terre était toujours en place, ils observent des fossiles indiquant que les premiers marsupiaux et les premiers mammifères placentaires vivaient ensemble. Quand ils se tournent vers des roches datées de quelques millions d’années après l’immersion du pont, ils trouvent des fossiles de plus en plus différents dans les deux régions. En Asie, les fossiles de mammifères placentaires deviennent dominants tandis que les fossiles de marsupiaux disparaissent après un certain moment. Mais en Australie, ce sont les fossiles de mammifères placentaires qui disparaissent, et les fossiles de marsupiaux qui deviennent dominants. Les archives fossiles montrent également que les marsupiaux Australiens ont changé au fil du temps pour se rapprocher de plus en plus des marsupiaux modernes. C’est tout à fait ce que prédisent l’ascendance commune et la théorie de l’évolution.
On trouve des cas semblables ailleurs dans le monde. La dérive des continents indique que l’Afrique et l’Amérique du Sud ne formaient qu’un seul continent avant de se séparer. (Même aujourd’hui, les deux continents semblent pouvoir s’emboîter comme des pièces de puzzle.) L’ascendance commune prévoit que les fossiles de ces deux continents devraient comporter des espèces similaires avant la scission, et de plus en plus différentes espèces après la scission. Lorsque les géologues étudient des roches antérieures à la scission, en provenance d’Afrique de l’Ouest et de l’Est de l’Amérique du Sud, ils trouvent quelques fossiles identiques dans les deux endroits. Ces fossiles n’existent nulle part ailleurs dans le monde. Mais les fossiles de roches datant de quelques millions d’années après la séparation montrent que les espèces commencent à diverger. Les plus récents fossiles africains sont de plus en plus semblables à certaines espèces africaines actuelles, et les plus récents fossiles d’Amérique du Sud sont de plus en plus semblables à certaines espèces d’Amérique du Sud actuelles.
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Traduction avec autorisation : scienceetfoi.com
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