Dans cette série qui se veut accessible à tous, Bruno Synnott veut attirer notre attention sur l’influence inconsciente qu’exerce la théologie d’Augustin sur notre lecture biblique encore aujourd’hui.
Le péché souvent interprété comme une fatalité de notre mauvaise nature héritée, se voit ici dans une perspective liée à l’existence même de l’homme (d’où le terme d’existentialisme) qu’il s’appelle Adam, Maurice ou Josiane…
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C’est un réflexe spéculatif tout à fait grec que de chercher dans l’homme, ou dans le monde, des principes matériels et immatériels. Ce dualisme étranger à la Bible a teinté l’anthropologie augustinienne, ainsi que sa conceptualisation du péché originel. S’écarter du cadre philosophique néoplatonicien qui a aidé Augustin à élaborer sa doctrine permettra sans doute aux lecteurs modernes de redécouvrir l’intention originale derrière Genèse 3, et les réconcilier avec les découvertes scientifiques récentes sur l’apparition de l’homme.
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Nous voulons ici proposer un cadre plus existentialiste et moins spéculatif – plus proche selon nous de la pensée sémitique – afin de transposer les éléments fondamentaux de la théologie augustinienne du p.o. dans un registre philosophique différent. Nous espérons que cela permette de mieux harmoniser les vérités bibliques avec la science moderne et l’intention des auteurs de Genèse 2-3.
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